COMMENCONS PAR LE DEBUT
Si j'ouvre ce blog aujourd'hui c'est parce qu'on ne parle pas assez du Handicap invisible.
Avant de parler de ce que j'ai vécu, avant ,pendant et à l'heure actuelle de ce que je vis au quotidien , j'aimerai vous dire que le handicap invisible existe de partout et plus que vous ne le pensez, chez vos amis, chez vos parents, chez vos voisins, dans la rue, ou tout simplement à votre travail .
Qu'est ce que le Handicap Invisible ?
Au premier abord on ne le perçoit pas. le handicap invisible peut être: la surdité, perte de cécité visuelle pour les plus connus, le handicap invisible peut s'étendre à bien plus , les migraines chroniques ,toutes les hernies (discales, cervicales), les troubles du langage, les dépressions sévères , l'épilepsie, la fibromyalgie, les maladies du squelette ...
Avant d'être déclarée Handicapée j'étais une personne active, dynamique, qui sortait, qui vivait en sommes . Un travail pas tellement gratifiant étant employée commerciale dans un supermarché au rayon traditionnel, j'y suis rentrée en intérimaire et puis a fini par y être embauchée en CDI. Je faisais ma place, avec des moments de doute en espérant pouvoir un jour vivre de mieux et d'un poste plus important, puis au bout de deux ans d'entreprise, le 23 novembre 2009, c'était un lundi j'ai fait une chute, dans la chambre froide à 3°c :
Comment ?
il était environ vers les 12h30 , ma responsable partie après son service ,j'officiais seule dans le rayon et comme tous les lundis ou je finissais à 15h30 je préparais le rayon pour ma collègue qui devait arriver.
comme c'est le moment creux comme l'on dit j'en ai profité pour partir à la réserve pour récupérer un seau de choucroute, et puis je me suis vue chavirée, partir en arrière et puis plus rien.
on m'a raconter par la suite, que la chef caisse ne me trouvant pas à mon rayon, au bout d'un moment , a commencé à se demander pourquoi elle ne me voyait pas, jusqu'au moment ou elle a décidé de passer la porte arrière pour voir si j'étais dans l'antichambre, la porte de la réserve frigorifique était quasiment fermée, elle m'a retrouvait là gisant sur le sol, elle m'aurait demandé si je voulais qu'elle appelle les pompiers je lui aurait répondu mais ne m'en souvient pas . la direction, était présente en attendant les pompiers et me parlait , mais le néant total jusqu'à l'arrivée des pompiers, qui m'ont amener illico a l'hôpital. je me souviens d'avoir juste passer une radio de l'épaule et de mon mal de crane qui m'assommait et de rien d'autre, si que ma mère est arrivée, mais l'heure qu'il était, ou et comment j'étais arrivée je n'en savais rien .
repos total avec des médicaments pendant au moins deux jours... et puis des douleurs radiantes des cervicales et de l'épaule du bras et de la main droite, direction le médecin titubant a moitié . et a partir de ce moment la les visites chez le docteur, les radios, les IRM les scanner, les professeurs, les spécialistes, et entre tous cela, minerve, atèle brachiale et surtout repos, du lit au canapé et du canapé au lit toutes la sainte journée a souffrir le martyr . Mon médecin m'a donné un traitement lourd, "cortisone", "Lyrica"," Rivotril", "Brexin", c'est simple je devenais l'annexe de la pharmacie de mon village.
les mois ont passés quelques séances de balnéo-thérapies mais rien n'y faisait toujours ces mêmes souffrances insupportable, à moitié assommée par les calmants, le manque de sommeil,( allez dormir avec une atèle et une minerve !!) je suis restée deux ans en accident de travail, avec un autre traitement( Neurontin) au bout de 1 an et demi. Ayant du déménager, j'ai quitté cette ville, pour m'installer à Auxerre, je reviendrais sur les gestes du quotidien plus tard .